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 Chroniques d'un jeune kendoka à Cleveland

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Chroniques d'un jeune kendoka à Cleveland Empty
MessageSujet: Chroniques d'un jeune kendoka à Cleveland   Chroniques d'un jeune kendoka à Cleveland EmptyVen 29 Déc 2006 - 21:37

Prologue


Japon, Kyoto, Domaine Hazuki, par un après-midi de printemps ensoleillé. Une douce brise soufflait sur les cerisiers en fleurs, faisant tomber avec légèreté une pluie de pétales blancs et roses. Une journée bien calme, comme toutes les autres. Pourtant cette journée allait changer à tout jamais la vie d’une personne…

Dans la cour du Domaine Hazuki, un petit garçon aux yeux noirs et cheveux noirs, courts et légèrement ébourrifés jouait tranquillement avec une balle. Ce petit garçon était Ryoh Hazuki, cinq ans. Ryoh lança la balle en l’air. C’est alors qu’une petite rafale de vent souffla et la balle fut projetée au loin, Ryoh courut après la balle. Lorsqu’il parvint à la rattraper, il se rendit compte qu’il se trouvait devant les portes d’une petite salle située à part dans un coin du domaine. Les portes étaient fermées et scélées.
Ryoh entendit une voix, un murmure, presque un souffle. Il ne comprenait pas les mots qu’il entendait, mais il était irrésistiblement attiré par cette pièce. Il laissa tomber sa balle au sol et se dirigea vers les portes. Il tendit la main vers les poignées de ces portes lorsque les scélés se brisèrent d’eux-mêmes. Les portes s’ouvrirent sur une petite salle sombre, sans fenêtre. Seul un petit orifice situé en haut du mur faisant face à l’entrée de la pièce laissait passer un petit rayon de lumière. Ce rayon éclairait un petit autel situé au fond de la pièce. Ryoh s’en approcha. Il découvrit sur cet autel un petit coffre en bois. Le coffre n’avait ni serrure, ni scélé. Ryoh dut s’élever sur la pointe des pieds pour pouvoir saisir ce coffre. Il souleva lentement le couvercle. C’est à ce moment qu’une vive lumière blanche jaillit du coffre et éblouit le petit garçon…
__________

Ryoh rouvrit de nouveau les yeux. Il voyait devant lui un plafond. Il se rendit compte qu’il était dans sa chambre, allongé dans son futon.


- Ryoh-chan, tu es réveillé, lui-dit une voix féminine à coté de lui.

Ryoh tourna la tête vers cette voix et vit le visage d’une magnifique femme aux très longs cheveux noirs de jais et aux yeux noirs. Elle portait un kimono bleu surmonté d’une longue toge blanche. Il s’agissait de sa mère : Nozomi Hazuki, ou Nozomi Fujisawa de son nom de jeune fille. Nozomi était la grande prêtresse du temple Kiyozumidera.


- Kaa-san ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

Nozomi lui sourit légèrement.

- Tu es tombé malade et tu t’es évanoui, répondit-elle calmement.

Nozomi porta la main au front de Ryoh et retira une petite serviette humide. Ryoh mit une main sur son front et constata effectivement qu’il avait de la fièvre. Sa mère remit de nouveau la serviette sur son front puis posa une main sur sa poitrine.


- Allons, rendors-toi.

Ryoh acquiesça et regarda sa mère se lever, sortir de la chambre et refermer la porte coulissante. Puis il ferma de nouveau les yeux…
__________

Nozomi referma la porte et s’éloigna lorsqu’un homme aux cheveux et aux yeux similaires à ceux de Ryoh apparut devant elle. Il s’agissait de Keigo Hazuki, le père de Ryoh et époux de Nozomi. L’homme portait un hakama blanc et un gi noir, tenue de kendoka qu’il portait presque tout le temps, étant le maître du dôjo familial.


- Comment va-t-il ? demanda-t-il à sa femme.

- Il n’a qu’une petite fièvre, répondit-elle avec un léger sourire. Il devrait se remettre très vite. Mais…

Son sourire s’effaça pour laisser place à une expression mêlée de tristesse et d’inquiétude. Keigo la prit dans ses bras.

- Je sais… je sais. C’est un lourd fardeau qui s’est présenté à lui. Mais c’est son destin, et il nous faudra l’accepter.

Keigo desserra son étreinte et regarda son épouse droit dans les yeux.

- En attendant, nous devons le préparer le mieux possible à porter ce fardeau.

Nozomi acquiesça sans rien dire…
__________

Le lendemain, Ryoh était déjà complètement rétabli et la vie reprit son cours normal. Ryoh vivait depuis une enfance plutôt ordinaire… ou presque. Son père lui enseignait le kendo de manière un peu plus intensive que ses autres élèves. Sa mère, elle, lui apprit tous les rites de son temple, toutes les techniques de méditation et d’exorcisme. Ryoh ne se posait pas vraiment de question. C’était devenu quelque chose d’habituel et normal à ses yeux. Cependant, certaines choses sortaient de l’ordinaire. Ryoh faisait d’énormes progrès en kendo, bien plus rapidement que tous les aurtes élèves qu’avait enseigné Keigo. Il en allait de même pour sa scolarité. Très vite il devint un des meilleurs élèves de son école (si ce n’est le meilleur). Ce n’était pas le simple fait d’un QI supérieur à la normale. C’était presque comme si les choses qu’on lui apprenait, il les savait déjà. Et cela était doublé d’une capacité à apprendre à une vitesse incroyable. Outre ses capacités intellectuelles, il motra également des capacités physiques impressionantes. Mais tout ceci à part, il eut vraiment une enfance ordinaire.
Jusqu’à cette nuit d’hiver, quelques jours avant son douzième anniversaire… ce jour-là, Ryoh était de corvée de nettoyage dans son collège et rentra plus tard que prévu. Dehors, la nuit était déjà tombée. Voulant se dépêcher de rentrer, Ryoh coupa par une petite ruelle sombre pour gagner du temps. Mais arrivé au milieu de la ruelle, une ombre se dressa devant lui. Il s’agissait d’un homme… mais différent. Son visage était complètement déformé. Ses canines étaient longues et pointues et ses yeux observaient le collégien tel un prédateur ayant trouvé sa proie. Terrorisé, Ryoh fit demi-tour et voulut fuir mais une autre créature similaire lui barrait la route. Ryoh était pris au piège, sans aucun moyen de se défendre. Il était paralysé par la peur tandis que les créatures s’avançaient lentement en ricanant avant de fondre sur lui. C’est alors que dans sa tête, Ryoh entendit une voix, un murmure. Un flash de lumière se produisit et un katana apparut dans sa main gauche, la lame reposant tranquillement dans son fourreau et attendant d’être dégainé. A partir de ce moment, tout autour de Ryoh sembla tourner au ralenti. Et sans vraiment s’en rendre compte, il dégaina le sabre et dans le même mouvement, trancha net la tête d’une des deux créatures. Il fit volte-face et dans un mouvement circulaire frappa l’autre créature à la jambe pour le faire tomber. Et avant même qu’elle touche le sol, Ryoh fut au-dessus d’elle et lui planta sa lame en plein cœur. L'instant d'après, tout revint à une vitesse normale et les deux créatures furent réduits en poussière, le tout ne s’étant déroulé qu’en une fraction de seconde.
Ryoh resta là pendant un moment, hâletant, tremblant, les yeux écarquillés, les pupilles dilatées. Il était sous le choc. Au bout de quelques minutes, il revint peu à peu à lui. Il regarda l’arme qu’il tenait à la main droite. Un magnifique katana à la lame d’argent refletant la lumière de la lune. La garde et le pommeau également étaient en argent et le manche ainsi que le fourreau en fer étaient noirs. A la base de la lame, on pouvait lire le kanji « Yuunagi ». Ryoh rengaina délicatement le sabre dans le fourreau. L'ensemble lui semblait étrangement léger. Mais le plus surprenant étaient ses mouvements. Certes, Ryoh était doué en Kendo. Mais jamais il n'avait manié de vrai katana et pourtant ses mouvements étaient dignes d'un expert en Kenjutsu. Plus surprenant encore : la vitesse à laquelle tout s’était déroulé. Le temps ne s’était pas ralenti. C’était Ryoh qui avait agi à une vitesse surhumaine. Etait-ce vraiment Ryoh qui venait de… tuer… ces créatures ? Et cette voix qu’il avait entendu, il l’avait déjà entendu auparavant. Il les avait entendus il y a de cela sept ans, ce jour où il trouvé cette pièce et ce coffre. Que s’y était-il vraiment passé ? Ses parents ! Eux devaient certainement savoir ! Ryoh courut jusque chez lui, le sabre toujours dans les mains. Arrivé devant le salon, il ouvrit la porte avec vigueur.


- Too-san ! Kak-san ! s’écria-t-il.

Les deux parents se tournèrent vers lui avec un regard inquiet. Ryoh était hâletant et montrait le sabre qu’il tenait en main. Les parents le regardèrent un moment puis se regardèrent l’un l’autre. Keigo acquiesça. Nozomi soupira puis se tourna vers son fils.


- Il semble qu’il y a certaines choses dont nous devrions discuter… dit-elle calmement.

(A suivre...)
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