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 Chroniques d'un démon amnésique.

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Gabriel
Démon
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Gabriel


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MessageSujet: Chroniques d'un démon amnésique.   Chroniques d'un démon amnésique. EmptyVen 2 Jan 2009 - 0:23

Voici pour vous, une partie d'une petite histoire que je suis en train d'écrire en ce moment. Cette histoire raconte le périple du démon "Deimos Hellhammer", un ancien combattant de l'enfer, traqué sur Terre et ayant perdu ses pouvoirs après un affrontement contre l'armée des enfers. Recherché par le Diable et ses légions, damnés pour avoir rejeté Dieu durant sa période humaine, Deimos parcourt le monde à la recherche de son identité et de ses pouvoirs, mais ce qu'il ne sait pas, c'est que l'enfer à encore un dernier atour en main et pas des moindres: L'âme de sa femme.



Le manoir du Docteur West


Samuel Evans West, célèbre docteur en parapsychologie…et sorcier sur les bords. Un humain parmi tant d’autres, direz-vous ?? Vous ne devriez pas. Aux abords de la ville d’Antonio Bay, près de la mer se situe son manoir, écarté de la civilisation, lieux aux milles rumeurs et histoires horribles. 4 étages, des couloirs longs de plusieurs kilomètres et des pièces à ne plus savoir quoi en faire. Un manoir, tout simplement. Entouré d’un gigantesque mur de 3 mètres, dont le seul accès est maintenant une vieille grille en fer, devant laquelle siègent 2 gargouilles recouvertes de graffitis et d’inscriptions comme « La maison de Satan » et autre imbécillités du même genre.

La dernière histoire macabre concernant ce manoir date, c’est sûr, mais à vrai dire, depuis que la police avait découvert les cadavres mutilés d’un couple et de leur enfant, plus personne n’osait s’y aventurer. L’affaire fût classé et vite abandonnée. Et même les équipes de démolition refusèrent de venir y’ travailler. Pourtant, la société « Lambert Corp » avait été envoyé sur place. Inutile de préciser qu’ils ont levé le camp le jour même, terrorisés par quelque chose. Les démolisseurs étaient en état de choc, racontant que des monstres les avaient attaqués. Bien que cela parut invraisemblable, beaucoup de gens s’accordèrent sur le fait que ce manoir était maudit par les enfers. Depuis, plus personne ne s’en approcha, de peur de subir la colère des abysses. Quant au docteur West, personne ne sut ce qu’il était advenu de lui.
L’histoire semblait alors tomber dans l’oubli a partir de 1982

30 Octobre 2005, Halloween se mets à nouveau en place. La ville est décorée, les enfants déguisés frappent aux portes pour réclamer des bonbons. Les adultes font la fête aussi dans les différents troquets du coin et pendant ce temps, un nouvel arrivant se présente en ville. Comme d’habitude, notre démon ne comptait pas vraiment s’attarder par ici. Etre amnésique ne dispense pas de faire preuve de raison. Et les démons pourraient très vite le localiser si il décidait de planter sa tente par ici. Tandis qu’il roulait à son rythme de croisière, il s’attardait sur la décoration de la ville, qui le faisait à peine sourire.


Deimos :*Quelle ironie. Je fuis le mal et je le rejoins finalement ici. *

Bien évidemment, Deimos ne pensait pas réellement ce qu’il disait. Et cela le fit sourire à nouveau. Mais pas un sourire forcé. Sur ce, il continuait de rouler jusqu’à un troquet ,nommé le « Bad-Moon », surmonté d’une enseigne avec un loup-garou noir. Ca avait de la gueule, fallait reconnaître.

Deimos :*Charmant.*

Sur ce, le démon gara sa bécane devant le bar, mit la sécurité anti-vol et entra. En général, les bars respirent la bonne humeur et la joie de vivre, là où les gens s’amusent mais ce soir, il semblait se dérouler autre chose. Plusieurs jeunes, habillés à la mode « Goth » semblaient littéralement en panique. Sur ce, le démon n’y fit pas attention et si dirigea vers le bar. Savoir garder une apparence humaine, ça reste tout de même assez utile.

Deimos : Whisky, s’il vous plait.
Barman :Ca marche. Un whisky pour monsieur.

Pendant que le barman, un homme d’une quarantaine d’années, le servait, Deimos gardait un œil et une oreille sur les dires des jeunes.

Ado 1 : Je suis sûr qu’elle est entré

Ado 2 : ET TOI, T’A PAS PU L’EMPECHER ??

Ado 1 :Mais j’ai vu….un de ces monstres

Ado 2 :Arrete le crack, ça te réussit pas. Tout ce qu’on raconte sur cette baraque, c’est pour faire flipper les gosses.

Deimos se tourna à nouveau vers le barman, qui lui avait servi son whisky. Deimos déposa un billet de 5 dollars sur le comptoir.

Deimos : Gardez la monnaie et dites moi ce qui leur arrive, à ces jeunes.

Barman :Oh, ils se sont aventurés près du manoir du docteur West.

Deimos : Le manoir West ?

Barman : Ouais, la manoir du docteur dingue, qui a crevé, il y’a longtemps, enfin, ça, c’est ce qu’on dit.On dit qu’il s’est passé des choses assez horrible et que depuis, à chaque période d’Halloween, y’a des trucs qui apparaissent.

Deimos : Quel genre ?

Barman : Dans le genre monstrueux et innommables. D’un coté, on a mis nos jeunes en garde contre ça, mais souvent, ils ne nous écoutent pas. Résultat, la nana qui était avec eux…comment elle s’appelle déjà…Ha oui, Anita….bé, elle y’ entrée et ça fait plus de 24 heures qu’elle est pas réapparu. Et la police veut pas s’en mêler.

Deimos : C’est ça, la fougue de la jeunesse.

D’une traite, il avala son verre et se leva, tranquillement du bar, en marchant tranquillement à coté des jeunes, qui l’observèrent. Deimos était sapé comme eux, donc, ça attirait l’attention. Lorsqu’il fut à leur niveau, il se contenta juste de quelques mots avant de sortir.

Deimos : Je vais aller la chercher. Et ne me demandez pas pourquoi je le fais.

Il ne laissa même pas le temps aux jeunes de répliquer qu’il sortit sur le champ. Il était temps d’en savoir un peu plus sur la légende du docteur West. Une fois son engin démarré, il prit la direction des collines, près de la mer. Le nom de ce type n’était pas étranger au démon félin et à vrai dire. Tandis qu’il roulait, un sentiment d’inquiétude l’atteignit assez rapidement. Plus il se rapprochait de la baraque, plus il se sentait mal, comme si le mal qui en émanait le touchait déjà. Et c’était extrêmement mauvais et puissant. Une fois arrivé sur place, Deimos ne pût s’empêcher de laisser échapper un frisson à son tour. Y’avait vraiment un truc qui allait pas. Bon, de là où il était, il était impossible de bien voir le manoir.

Deimos :*Bon, bé quand faut y ‘aller.*

Et voilà qu’il se mettait à escalader la grille. Il en venait quand même à se demander comment la fille avait fait pour y’entrer. Peut-être qu’on lui avait fait la courte échelle. Il fallu 2 minutes au démon pour escalader et finalement retomber de l’autre coté. Sa réception fût plutôt bonne. Une fois sur ses deux pieds, il observa le seul chemin qui se montrait à lui. Une grande allée avec des haies sur les cotés, assez hautes, comme si on voulait cacher quelque chose. Le démon amnésique n’était pas rassuré, tandis qu’il gravissait le chemin. Au bout de 2 minutes, il se tenait debout face à la porte. Faite d’un bois assez léger et rongé par le temps, un gigantesque coup de pied avait suffit pour l’ouvrir, tandis que, boule d’énergie à la main, il observait. Un grand hall, avec un escalier en face de lui. 2 portes sur la droite, 3 sur la gauche. Choix difficile d’autant plus qu’il devait s’agir d’un sacré labyrinthe. Tout était délabré et le temps avait fait des ravages. Des lézardes, des portes à moitiés cassées…Ca avait vraiment le look des manoirs de films d’horreurs. Les rideaux avec les coups de vents étaient même de la partie. On pourrait croire que ça fait cliché et pourtant…

Deimos :*Hum, par où commencer. J’ignore où elle se trouve et mes sens sont troublés en ces lieux.*

Ces paroles venaient de résonner dans le manoir que les portes semblèrent se verrouiller. Et quand il se tourna vers celle lui ayant permis d’entrer, cette dernière avait disparue, laissant la place à un mur de brique.

Deimos :*Ha…ok…ça commence très fort. *

Ses pensées furent interrompu par un hurlement, celui d’une femme, suivi de rires multiples de voix désincarnées. Le tout semblait résonner dans toute la maison, tandis qu’une autre funeste voix invitait Deimos à monter les escaliers face à lui, ce qu’il fit, doucement, en restant sur ses gardes. Mais au bout de 5 marches, Deimos sentit un danger et d’un saut, se retrouva à nouveau en bas, tandis qu’un lustre venait de tomber du plafond. Une fois de plus, son instinct venait de lui sauver la mise.

Deimos :* Faudra trouver mieux que ça pour m’avoir.*

Apparemment, on dirait que des fantômes se baladaient dans la maison et qu’ils avaient l’intention de rendre la vie dure à notre cher démon. Une fois l’objet à terre, il prit le temps de l’examiner. A vrai dire, les matériaux, c’était pas vraiment son truc, mais ce bidule était lourd, très lourd et nul doute que si il avait pris ça sur la couenne, il ne se serait pas relevé. Déjà arrivé et on tente déjà de le tuer. Pour cette première manche, Deimos l’emportait haut la main, mais la suite promettait. Une fois l’escalier gravis, il arriva dans une salle abandonné. Devant lui se présentait une autre porte, une télé sur le coté gauche de la pièce. Evidemment, un seul chemin que le démon s’apprêtait à arpenter mais il fût vite arreté par un mur de flammes qui sortit de nul part.

Deimos : NOM DE ……..

Deimos eut juste le temps de reculer avant de se faire roussir le poil, tandis qu’au dessus des flammes se tenait une fille, avec des cheveux assez long. Enfin, il était difficile de voir sa vraie tête. Ce qui gênait le plus, c’était déjà le fait qu’elle soit transparente, enfin, si on pouvait dire cela comme ça, ainsi que le fait qu’elle flottait au dessus des flammes.

Deimos : Non mais j’hallucine, là.. ??

L’instant d’après, le démon fût aveuglé par un flash très bref, puis plus rien. Tout avait disparu. Le fantôme et les flammes. Pourtant, il était sur de ne pas avoir rêvé. Il avait senti la chaleur du feu. Et il restait persuadé que cette chose l’avait fait apparaître. Bon, il fallait continuer mais il fût à nouveau interrompu par autre chose…la télé…qui venait de s’allumer seule. Mais il n’y avait rien à part de la neige. Le démon s’en approcha pour l’éteindre mais rien à faire. Il avait beau appuyer sur le bouton, elle restait allumée. Et ce qu’il y’ apparu ne le rassura pas. Quelque chose, comme le visage d’une femme sembla s’y dessiner. Sa voix semblait faible et il avait du mal à l’entendre. S’acharner sur le bouton ne servait à rien. Autant écouter et voir ce qui allait se passer. Sur le coup, Deimos croyait qu’il s’agissait du fantôme qu’il avait vu, mais non. Plus il regardait et plus la femme sur la télé se dessinait, jusqu'à ce que brusquement, un hurlement se mit à déchirer la pièce, faisant tomber Deimos au sol. Une nouveau flash aveugla le démon, puis tout redevint calme. Le créature de l’enfer se releva assez vite, commencent légèrement à paniquer. Il fallait dire que là, il venait de se prendre 3 événements marquants en quelques secondes. Et ça ne risquait pas de s’arrêter. La porte devant laquelle le fantôme était apparu s’ouvrit doucement à son tour et il en émanait quelque chose d’attirant, comme une invitation à laquelle l’ex-général ne pouvait résister. Une fois la porte franchie, elle se referma dans un claquement bruyant et se verrouilla. Deimos tenta alors de la rouvrir mais rien à faire. Elle refusait de répondre. Impossible à ouvrir. Inutile d’insister. Devant lui se présentait maintenant un long couloir, avec des portes sur les 2 cotés. Peut-être des chambres. Le démon avançait lentement, histoire de ne pas se prendre une autre surprise très désagréable. Mais plus il avançait, plus le couloir lui semblait lointain, comme si il s’éloignait ou s’agrandissait. On aurait pu croire à une illusion d’optique mais pas du tout. Le tout était suivi de rires moqueurs lointains. Les mêmes voix désincarnées se firent entendre à nouveau, tandis que les portes commencèrent à claquer à l’unisson et leur rythme allait crescendo.
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Gabriel
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un démon amnésique.   Chroniques d'un démon amnésique. EmptyVen 2 Jan 2009 - 0:23

Deimos :*Bon, y’a le choix. Ou je me taille ou j’affronte.*

A vrai dire, la panique semblait apparaître sur le visage du démon. Pourtant tellement habitué à ce genre de choses, sans s’en rappeler. Cela le ramenait au simple stade d’humain ignorant, tandis que des cris plaintifs résonnèrent dans le couloirs, mêlés à des rires et des pleurs d’enfants, le tout se mélangeant dans une cacophonie incompréhensible et insupportable. La suite fût plus effrayante lorsque une chaise s’envola vers Deimos, suivis par différents portraits accrochés dans le couloir. La chaise fût évité mais les portraits s’écrasèrent sur lui, le projetant à terre, tandis que les rires redoublèrent, plus moqueurs que jamais, tandis que quelque chose traînait le démon au sol, pour finalement le jeter contre un mur, sur lequel, il tenta de se réceptionner…en vain, pour finalement réatterir sur le sol, tandis que du sang perlait de son front. Relevant la tête vers le couloir, il semblait que tout venait de se calmer aussi brusquement que ça avait commencé. Il ne fallut pas longtemps à la créature pour commencer à émettre un raisonnement défiant la logique des choses. Bon, cette baraque était bouffée par l’au-delà et ça, y’avait pas à être médium pour s’en apercevoir. La chose qui avait projeté Deimos se matérialisa face au démon en riant. En fait, on aurait dit une ombre, dont le seul signe de distinction était deux yeux rouges qui brillaient dans l’obscurité en s’adressant au démon à terre.

L’ombre : Bienvenue dans la demeure de notre cher maître. Ici, tu n’a aucun pouvoir, tu n’est rien et nous sommes tout. Nous sommes nombreux et tu est seul. Appelle nous « Légion » et sois victime de ton destin

L’ombre disparut dans un rire macabre. Le nom qu’elle venait de soumettre ne disait rien à Deimos. Pourtant, c’était connu, en enfer. En toute réponse, Deimos hurla un grand coup, mais un hurlement synonyme de pétage de plombs. Et comme si cela ne suffisait pas, les tableaux du couloir s’animaient à leur tour, se moquant ouvertement du démon, dont les mains tremblaient et se transformèrent lentement, lui arrachant un peu la peau du visage, sur lequel il restait crispé, le visage en proie à une certaine folie.

Deimos : *Ressaisis toi…Ressaisis toi….Ne les laisse pas t’emporter……*

La maison réagissait à la résistance du démon, faisant suinter du sang frais sur les murs. La situation était pire à chaque seconde et il fallait que cela cesse, tout de suite et maintenant.

Deimos : ASSEZ……FERMEZ LA.

L’ordre du démon fût suivi d’un gigantesque rugissement, tandis qu’il se releva, à moitié transformé. Son visage avait en partie pris les traits d’un chat, tandis que les portraits su murèrent dans le silence, réabsorbant le sang qui avait coulé sur le mur.
Le démon ne comprit pas vraiment pourquoi les portraits avaient réagit à son ordre. Mais lorsqu’il porta leur regard sur eux, il pouvaient voir les gens peint dessus, qui semblaient trembler devant le regard furieux du démon, qui ne réalisait toujours pas ce qu’il avait fait. Soudainement, il attrapa un des portraits et commença vigoureusement à le secouer, tandis que la personne peinte, une jeune femme, hurlait de peur.

Deimos :OU ELLE EST ??? OU EST LA GOSSE ??? REPONDS OU JE TE DETRUIS SUR LE CHAMP

Portrait vivant :PITIE, SEIGNEUR, ELLE EST AVEC LE DOCTEUR WEST, AU GRENIER, PRES DE LA MACHINE.

Deimos :MENTEUSE, WEST EST MORT

Portrait vivant :C’EST LA VERITE. IL VIT ENCORE. LA FILLE EST LA CLE DE NOTRE RETOUR SUR TERRE. C’EST TOUT CE QUE JE PEUX DIRE.

Deimos : Et ou est le grenier ??

Portrait vivant :Au fond du couloir, deuxième porte à droite. Pitié, laissez moi vivre, seigneur.

Deimos :Parfait. Merci et adieu.

Le poing rageur du démon traversa littéralement le portrait, le réduisant à l’état de papier déchiré, tandis que l’âme de la jeune femme quitta les lieux. Puis il se tourna vers les autres portraits, qui commencèrent à hurler au scandale. Personne n’avait le droit de se moquer de lui et il allait pas se priver pour le faire savoir.

Deimos :FERMEZ LA, ou je vous mets dans le même état qu’elle. Je vais chercher la gosse et vous ne m’en empêcherez pas. Essayez une seule fois et vous comprendrez votre douleur, tas d’imbéciles.

D’un pas pressé, il se dirigea vers son objectif. Le couloir n’était pas long et pendant cette marche, Deimos reprenait lentement son apparence d’humain. Finalement, la porte du grenier était en vue et le démon l’ouvrit et monta les marches une à une, lentement et sûrement. Une par une. Et plus il montait, plus il entendait un bruit de machinerie qu’il n’identifiait pas. Caché dans les escalier, le démon observait la scène. Des machines partout….et un homme très agité s’affairait à tout un travail orchestral. Il semblait extrêmement jeune, dans les 30 ans, les cheveux coupé au bol, des lunettes, une blouse noire, et une gigantesque balafre sur la figure. Bref, il pourrait passer le casting des « Griffes de la Nuit », qu’il aurait le rôle de Freddy Krueger haut la main. Quant aux machines…elles semblaient former un tout, étant reliés les unes par rapport au autres. Les premières parties semblaient sommaires, des pupitres de contrôles, des consoles…ce qui intriguait surtout notre cher démon, c’était ce portail, cette arche métallique, contruite de la main de l’homme. De l’énergie s’en dégageait par intermitence. Impossible de dire de quoi il s’agissait. Et ce n’était pas la boule d’énergie qui se formait au milieu qui aiderait Deimos à mieux comprendre.
Quant au type,il semblait assez énervé. Autant aller le titiller un peu, après tout. Il ne fallait pas perdre plus de temps.

Deimos : Vous semblez très pressé, Docteur West. Est ce ma présence qui vous panique ?

La réplique de Deimos extirpa un petit cri de surprise aigu de la part du savant fou.

West : Quoi ??? Hein ? Toutes ces interventions maladroites vont me rendre fou…..Mais..vous n’êtes pas une des créatures ?? Comment avez vous passé le couloir des portraits et la pyrokinesiste ??

Deimos : Comment j’ai fait, ca n’a pas vraiment d’importance……Je suis venu pour la fille. Livrez la moi.

West :La gamine ? Oh non, j’ai….besoin d’elle. Elle est….

Deimos : La clé, ouais, je sais. Et elle va vous permettre d’ouvrir la porte des enfers, ce qui fera de vous le maître de l’univers, blablabla…Arrêtez de vous foutre de ma gueule, West. Je sais pas ce que vous manigancez ici et à vrai dire, je m’en cogne comme de l’an 2. Rendez moi la gosse et je vous laisse bien tranquillement à vos expériences de taré.

A l’injonction « taré », West péta les plombs, laissant sa colère se déverser, tambourinant le sol avec son pied droit. C’était presque amusant. Deimos aurait pu en rire, si il ne s’était pas pris une volée de surnaturel en pleine figure.

West : Moi ?? TARE ?? Sachez que j’ai vu l’autre monde.. je les vois et les entends. Et je fais ce qu’ils me demandent. Ils voulaient la fille…je leur ai amené et grâce à elle, il vont pouvoir venir dans notre monde grâce à cette machine. Regardez comme elle est magnifique. Il m’a fallu des siècles et des âmes pour l’alimenter et maintenant, elle est enfin prête et…

Deimos : OU EST ELLE ??

Deimos redevenait furieux. Il ne voulait plus perdre de temps avec ce taré. Il se rua sur lui, histoire de lui chauffer les oreilles. Il l’attrapa par le col pour le plaquer contre le mur, tandis que le doc hurlait de nouveau comme une vraie pucelle. Ce dernier se contenta de pointer le doigt vers un coin de la pièce. Deimos tourna alors la tête et vit alors la fille….emprisonnée dans une espèce de Cristal géant, le tout entouré d’espèce d’orbes lumineuses. La colère de Deimos se fit plus grande, et un coup en pleine figure atteignit le savant.

Deimos :QU’EST CE QUE TU LUI A FAIT ??

West :Moi ??Rien. C’est eux….Ils l’ont endormie…Jusqu'à ce qu’elle soit vidé de son énergie..

Deimos : ET IL VA SE PASSER QUOI, APRES ??

West : Hé bien….Elle deviendra une de leurs enfants.

Deimos : Dans tes rêves, West.

Deimos envoya le doc s’écraser contre une des machines, qui fût endommagée par le choc, prenant feu sur le coup. West étant en panique et semblait chercher un moyen de l’éteindre avec sa veste. Quant à Deimos, il se rua sur le Cristal et commença à le marteler de toute ses force. Lorsque West vit cela, il ne pût s’empêcher d’éclater de rire. Et plus le rire s’accentuait, plus la colère du démon montait…..jusqu’à ce qu’il se retransforme….et complètement cette fois. La douleur était insoutenable. Deimos hurlait corps et âme, laissant la bête immerger de lui. Cette fois, il ne pouvait plus faire quoi que ce soit et au bout de 2 minutes, le frêle humain laissa place à un gigantesque homme-chat, qui, d’un coup de poing destructeur, brisa le cristal.

West :NOOOOOOOOOONNN. POURQUOI VOUS FAITES CELA. VOUS ETES UN DEMON. VOUS DEVRIEZ COMPRENDRE. J’AI FAIT CELA POUR VOUS.

Deimos attrapa la jeune femme et la prit dans ses bras, tout en tournant son visage vers le doc. Qu’est ce qu’il fabulait, celui-là ? Sur le coup, le démon ne comprenait pas ce qu’il se passait, pourquoi il avait cette apparence…a croire qu’un remake du Hulk se jouait, dans une belle maison dans le plus pur style d’Amityville. Génial…L’ex-général démoniaque attrapa de nouveau le savant dingue par le col pour le rebalancer vers une autre machine, qui prit feu…et le doc avec, qui s’immolait lentement. Mais cela n’était pas fini, puisque la zone commençait à brûler aussi. Tans pis pour West, il fallait partir d’ici. A en croire ce qu’il se passait, ce dingue jouait avec le monde des esprits. La fille sur les épaules, Deimos commençait à faire le trajet inverse qui l’avait mené jusqu’au grenier mais une fois dans le couloir des portraits, quelque chose l’arrêta tout de suite, en la présences de zombies et autres horreurs au corps déformé. N’importe qui aurait vomi ses tripes en voyant ces choses, ou alors, il se serait évanoui, mais ce n’était pas le moment, car il semblait que ces choses voulaient venger leur maître, tandis qu’une première explosion secoua la maison, suivi du cri d’agonie du médecin taré. Le couloir, c’était foutu, il fallait passer par ailleurs. Deimos enfonça alors une autre porte et se retrouva dans ce qu’il semblait être une chambre…sans accès. Juste un lit et une armoire. Le démon posa doucement la fille sur le sol et se dépêcha de pousser l’armoire contre la porte. Cela les retarderait temporairement. Et il y’ allait crescendo, les macchabées. Ils s’acharnaient sur la porte avec une fureur non dissimulée. Mais maintenant que Deimos était devenu temporairement plus fort…
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MessageSujet: Re: Chroniques d'un démon amnésique.   Chroniques d'un démon amnésique. EmptyVen 2 Jan 2009 - 0:24

Deimos : Au point ou j’en suis.

Les murs n’avaient pas l’air solide, et celui du fond semblait se lézarder depuis un bon moment. Un coup bien placé pourrait le faire céder. Le félinoide chargea alors le mur et passa au travers. C’était encore mieux que ce qu’il avait espéré. Il se retrouva dans un couloir bardé de fenetres. Ca y’est, il avait sa sortie. Une autre explosion ébranla la maison, tandis que le feu se répandait à une vitesse record. Il retourna ramasser la fille et se retrouva à nouveau dans le couloir des fenêtres. Il n’y avait plus qu’a sauter mais…..

West : ELLE EST A MOI, DEMON.

West n’avait pas abandonné la partie. Malgré son corps calciné, il vivait toujours. Deimos comprit alors que son adversaire avait perdue toute son humanité, tandis qu’il se rua sur le démon, poignard à la main. Cela faisait rire notre cher félin. Un humain, face à un démon…et puis quoi, encore ??Oh non, ça serait démon contre démon, car Deimos se prit l’une de ses plus belles claques, qui le fit s’écraser contre un mur, lui faisant lâcher la gosse. Mais les flammes atteignirent le couloir avec une vitesse surnaturelle, enveloppant les murs et le plafonds. Le combat commençait, tandis que les deux adversaires se ruèrent l’un vers l’autre. Mais West n’était pas si fort que ça. Il avait eu Deimos par surprise mais il restait tout de même un adversaire de taille, et ce fou avait conclu un pacte avec les Ténèbres. Ce type était un danger pour l’humanité, pire que les démons. Après tout, comme disait « Hobbles », l’homme est un loup pour l’homme. Deimos prit un autre coup de poignard au niveau du ventre, tandis qu’il répliqua par un coup de patte dans le ventre de West. Le savant damné se releva et se rua vers son adversaire, qui se contenta de faire un pas de coté, pour finalement lui arracher la tête d’un nouveau coup. Le corps calciné du savant s’écroula sur le sol, et son âme s’en extirpa en hurlant des insanités comme un dément. Une autre explosion secoua la maison, tandis que les fondations menacèrent de céder. Toute la maison semblait secoué, et pas que par les diverses explosions. Des vois inhumaines se faisaient entendre. Forte, menaçantes, désincarnées et s’adressant à West, dont l’âme essayait de s’échapper de la maison, se heurtant à une espèce de barrière, tandis que Deimos prit la fuite, en ayant pris soin d’embarquer la gosse. D’un bond, il se retrouva dehors, tandis que la maison était devenu la proie des flammes de l’enfer et de la colère des esprits que West avait dérangé. Maintenant qu’ils avaient échappés au monde des Limbes, ils essayaient d’emporter la maison et tout ce qui l’entourait avec eux. Quant à Deimos, il courait, courait à en perdre haleine, tandis que les fantômes essayaient de le rattraper. L’allée principale était longue à n’en plus finir et la fatigue le gagnait, tandis qu’il pouvait les entendre, les sentir. Ils étaient presque sur lui. Et la grille était si proche. Il fallait qu’il tienne, il ne devait pas flancher, pas maintenant. Une fois franchie, tout serait fini.

Deimos : J’y suis presque……Plus que 3 pas et…

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase tandis qu’il enfonça la grille avec une violence inouïe…et les fantômes ne pouvaient franchir la limite du manoir et de l’entourage. Ils étaient bloqués et les visages haineux et démoniaque se déformaient en face de lui, tentant de passer à travers la barrière spectrale qui entourait la propriété de West. Apparemment, ce dernier avait pris ses précautions. Quant à la gosse, à force d’être secouée, elle commençait à se réveiller et ses yeux se posèrent sur les esprits damnéss qui voulaient sa mort et celle de Deimos. Ce
dernier posa sa patte sur les yeux de la fille, lui ordonnant de ne pas regarder, tandis que tout explosait. Le jardin brûlait et la maison, quant à elle, s’écroulait, comme aspiré par le sol et les enfers, qui l’appelaient d’une voix funeste. Anita hurlait et Deimos préféra fermer les yeux, tandis que des secousses ébranlaient le quartier. Quoi qu’il se passe, cela ressemblait fort à une forme de l’apocalypse. Et ça semblait s’éterniser puis d’un coup, cela s’arreta. Deimos ouvrit doucement un œil, puis l’autre. Le manoir avait disparu et il ne restait plus que des ruines…mais très peu. Bon sang, qu’est ce qui s’était passé ? Il l’ignorait. Mais peut être que West a été puni comme il se devait. Le jardin et son allée, quant à eux, étaient dévorés par les flammes. Et au loin, les sirènes de la police se firent entendre. Deimos ne pouvait rester là. Il relacha son emprise sur le jeune fille et se releva, tandis que cette dernière essaya de lui parler.

Anita : Attendez

Deimos : Quoi ?

Anita : Qui êtes vous.. ?? Pourquoi m’avoir…sauvée.?

Deimos : Ce que je suis ??

Deimos regarda alors son propre physique. Oui, effectivement, qu’est ce qu’il était ?? West l’avait appelé « Demon ». Deimos en était il réellement un ? Une sorte de Loup-Garou ou une bestiole du genre ? Il tourna son visage vers le manoir, en se remémorant les derniers mots du docteur dingue, qui venait d’emporter ses secrets en enfer, sûrement. Puis il s’adressa de nouveau à la jeune femme.

Deimos : Ce que je suis, c’est une anomalie….Adieu, gamine. Et ne me remercie pas. On ne se reverra plus.

Le démon eut juste le temps de courir se planquer dans une ruelle pour disparaître. En cette nuit d’Halloween, un cauchemar ancestral venait de prendre fin. La mal avait vaincu la mal. Mais il avait crée une autre énigme. Et celle-ci serait bien plus difficile à résoudre. De sa ruelle, Deimos observait la scène : Les médecins se chargèrent de la gosse, tandis que les pompiers essayaient d’éteindre le feu, sans entrer dans la propriété. Ils avaient toujours peur. Et malgré que le danger soit maintenant inexistant, ces gens continueraient de vivre avec cette peur de la légende du docteur West et de son manoir. Une fois que la fille fût emmené, Deimos quitta définitivement la zone. Le lendemain, il avait quitté à son tour Antonio Bay, en ayant repris une apparence normale. Les pompiers et tout le service médical et policier d’Antonio Bay avaient également quitté la zone du manoir. Et au milieu des ruines de la maison, une forme s’extirpa des gravats, pour finalement éclater de rire.

Le mal est éternel et continuerait de vivre dans le cœur et le monde des humains.
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